Les fantômes du "si tu as besoin'

Publié le par Sandrine Féraud

Les fantômes du « si tu as besoin »           Spécial Fréjus          
                       
Chaque jour ils vous côtoient, matin, midi ou soir,
Proximité  joyeuse et si grave d’espoir,
En quête d’un sourire, d’un mot, d’un besoin,
Ils encensent, charment, réclament.
Durant des jours, des mois des années, ils clament,
L’amitié, les valeurs, l’opinion, leurs droits,
Fidèles pour le moins, sincères, ils le croient,
Alors la vie est un long fleuve tranquille,
Entre chaque rire, ils se baignent, futiles,
De chants en mots, de fil en aiguille,
Cascades hilarantes, cynisme, ils pétillent…
Ils sont comme vous, comme moi
Du plaisir de les voir, ne subsiste qu’autrefois,
La répartie a disparu, les fantômes sont apparus
Il n’aura fallu qu’un seul cri d’appel au travers des rues
Un besoin de mots, de présence de soutien,
Disparus, envolés, tous les bons citoyens,
Ce sont  installés le silence, le vide, l’indifférence,
L’eau calme est devenue croupie de répugnance,
Le fleuve doucement s’est asséché,
Le réchauffement climatique du cœur de l’homme s’est emparé.
Sans pitié, sans compassion, sans illusions,
Les fantômes de tous ceux que j’ai connus,
S’éloignent chaque jour un peu plus,
Ce n’était que méprises, le voile est tombé,
Ne reste plus que la froide vérité
 
Sandrine Féraud
 

 

À savoir toutefois le malheur n'est pas contagieux

Ni bienvenu, ni convenu, il s’installe

Au mépris des curieux, des envieux, des mielleux

À  celui qui en hérite de n’y faire qu’une escale.

Merci à tous ceux qui par un bonjour, un sms ou un mail se sont manifestés, ils sont peu et se reconnaîtront.

Merci à mes amies Virginie et Zaza  de Fréjus présentes chaque jour et qui je rassure ne sont pas contaminées.

Quant à ceux nombreux qui hantent le texte ci dessus, mes salutations les plus sincères

 

 
 

Publié dans Curieux mélanges

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G
Je suis très touchée par ce texte.Je vous retourne vos propres mots en signe amical, car vous vous y prenez particulièrement bien :"À  celui qui en hérite de<br /> n’y faire qu’une escale.""
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M
Tu es une lutteuse Sandrine. On admire ton courage et ta détermination à rendre le monde meilleur. C'est par la plus petite cellule, que l'évolution commence. Et l'espoir est toujours là.AmitiésMarlou
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F
je reponds a ton commentaire ,je suis désolée de voir le tres peu de soutien que tu as surtout connaissant ta disponibilité pour les personnes que tu as aidés dans ta vie quotidienne ds ta vie personnelle ou dans ton boulot.Un jour viendra ou ils comprendront mais sans doute un peu tard .Courage ,ta soeur .Nathalie
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M
J'espère que ceux qui doivent se reconnaitre le feront... remarque avec un poème si bien tourné comment pourraient-t'ils/elles, ne pas le faire...<br /> Tes amis ma Sandrine sont là et sache, bien que ce sois déjà le cas, que même si je ne suis que virtuelle je n'en suis pas moins réelle...<br /> Bisous très très forts et, remercie pour moi Zaza et Virginie d'être là à tes côtés, fidèles et présentes.
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