En hommage à Ioana
http://www.capitaine-io.com/article-6995989-6.html#anchorComment
Suite à la mort de Ioana décédée dans la nuit de jeudi à vendredi, je souhaite parler un peu d'elle, pour son courage, sa ténacité, sa volonté, son amour, qu'elle distribuait généreusement autour d'elle.
J'y tiens doublement afin une fois de plus de dénoncer et mettre au grand jour, l'ineptie, et l'aberration des lois, décrets et autres mots si chers à l'administration.
Ioana avait une maladie orpheline et incurable. Ces deux mots l'avaient déjà condamnée. Une première fois par les médecins, elle le fût aussi auprès des administrations, et il suffit d'un regard, un seul sur ses blogs pour comprendre le désespoir qui a pu l'envahir.
Atteinte depuis 2003 de cette maladie qui la privait de tout « sauf d'aimer », cette jeune femme surnommée Capitaine Courage, se battait comme une lionne. Son association « les « Z ' iotres» Debout dans sa tête http://www.lesziotres.com/accueil_menu.php , afin d'aider tout ce monde à bord d'un fauteuil, au bord, handicapé, tous ces gens désespérés vivant avec leur maladie se battant contre l'administration
Elle a lutté, œuvré, souffert, dans son cœur, dans sa chair, secondée par quelques amies proches d'elles, Béné, Béatrice, Olivia, et beaucoup d'autres. Son amie Georgina, si loin d'elle, mais si proche par le cœur à qui elle a confié le soin de poursuivre le blog et d'achever son livre. Ce livre qui retrace tout ce parcours du combattant.
L'incinération a eu lieu hier, mardi, mais sur son blog des centaines de matelots viennent se recueillir en espérant comme elle que les choses avancent enfin.
J'en fais partie intégrante.
Cette même maladie qui a emporté notre père (je parle aussi au nom de Nathalie) il y a douze ans.
Aussi en hommage au Capitaine Io, allez lire cette lettre, celle-là même qu'elle a écrite avant de prendre son envol, lisez et exprimez vous.
Sa lutte est la nôtre, une condamnation aussi lourde ne doit pas être sanctionnée par l'administration. Son premier blog : http://bugwoman.skyrock.com/
Sans le nommer
Ce jour Capitaine Io s'en est allé
Libre de tous poids corporels
La clarté du soleil, efface le fiel,
Supporté durant des années
Droite et Debout dans sa tête,
Elle observe ses matelots,
Heureuse de rejoindre les flots,
D'Elle, émane l'amour, sa quête
Celui-là même qu'elle a tant donné,
Dépositaire de son cœur, Charles Henri,
Dans un bonheur suprême, lui sourit,
Ce sourire confiant des jours passés.
Révolus les jours de souffrance,
Pour l'Éternité, ils se sont retrouvés
À jamais leur amour renouvelé
À l'abri de toute errance
D'étincelle elle est devenue flamme,
De sa cage envolée, elle est toujours en tête,
De l'envol de nos pensées et pour toujours reflète
Notre Capitaine courage, tendresse, grande dame.
Ce jour Capitaine Io s'en est allé
Dans la plus pure des libertés,
Désormais nos rêves seront allumés,
Dans l'infinie pensée du sourire qu'incarne notre petite fée.
Pour Io