Départ pour Paris le 9 mai 2007

Publié le par Sandrine Féraud

 

Le 9 mai je partirai à Paris afin d'y entamer une grève de la faim provoquée simplement par l'inertie du gouvernement. Fatiguée de ces démarches incessantes qui ne distillent que désillusions depuis le mois de septembre. Des réponses, j'en voulais, j'y croyais, mais les aberrations se succèdent, chaque jour, d'administration, d'organisation, d'erreurs, de courriers reçus ajournés deux jours après, de contradictions…

En créant ce blog, je voudrai recueillir les témoignages vécus de personnes qui ont traversé des situations similaires, ainsi que les témoignages de ceux qui ne se sont jamais retrouvé dans une de ses situations . Qu'en pensent-ils?

Les français malades se battent avec leur maladie contre l'administration et les pouvoirs de celle-ci.

Les français en maladie luttent pour survivre rongés par la noirceur du côté financier et s'enlisent tout doucement dans le surendettement.

Selon un sondage en fin d'année plus de 20 pour cent des français craignaient de se retrouver SDF en cas de maladie.

Ce blog pour vous dire que oui, c'est possible !

Je ne peux croire que personne ne puisse s'exprimer sur le sujet….

Il est commun, banal, mais est-il simplement normal ?

À la lecture de ma lettre, certains n'ont pas compris ce que je demandais…

Je revendiquais que l'état et non pas les citoyens français, subvienne à nos besoins en nous apportant d'une façon où d'une autre, une aide quelconque.

Je ne réclame pas d'argent, pour ceux qui l'ont interprété ainsi, je ne veux que des mots, une façon comme une autre de s'exprimer pour faire valoir le droit à la dignité.

Certains se sont indignés, libre à eux, mais que ceux qui se sentent concernés, ne se murent pas dans le silence.

En partant à Paris, je ne pars plus que pour ma seule cause, je pars pour demander :

1) une demande de réforme des critères d'attribution des aides notamment au logement : à savoir qu'il soit tenu compte des ressources actuelles de l'administré .

2) une demande afin qu'il soit tenu compte pour la durée de la période d'indemnisation des reprises de travail en longue maladie.

3) Un renforcement des programmes de logements sociaux.

Je ne pars pas pour une grève de la fin !

J'ai besoin de votre aide, aussi quelques mots suffiront à faire prendre conscience à ces gens qui forment « le gouvernement » quel qu'il soit, que la dignité ne s'achète pas, ne se vend pas, elle se gagne.

Maladie, handicap, situation précaire autant de tranches de vie, autant de mots autant de pas vers la dignité. Ce n'est pas de la politique ! C'est aimer la Vie…

Publié dans Ce que vous en ferez

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J
La volonté,le courage et la foi sont tes plus belles armes pour ta bataille Sandrine.<br /> <br /> Tu vaincras !<br /> <br /> Mes pensées d'encouragement et de soutien d'accompagnent<br /> <br /> *En Toute Fraternité Universelle de Paix*<br /> Johanne
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D
J'espère de tout coeur que tu réussiras à faire changer les choses, et n'oublie pas, nous sommes tous là !<br /> Courage !<br /> Je t'embrasse.
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G
bravo sandrine de ton courage , mais je suis déçue terriblement , j'avais espéré que tu n'aurais pas à faire la grève de la faim ! que le gouvernement allait réagir avant ! hélàs , il n'en est rien , pour défendre ton droit à la dignité et au logement , en plus de tous , les problèmes auxquels tu dois faire face, Il te faut à présent afin d'être entendue aller jusqu'au bout ! j'espère que tous les français vont se mobiliser et s'insurger contre toutes ces aberrations , car enfin je l'ai déjà souligné dans un commentaire précédent ce qui t'arrive aujourd'hui peut arriver à n'importe qui demain....où sont l'égalité et la fraternité ???? C'est écoeurant !!! il faut que ça change ... gaby
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C
Il est toujours impossible de se mettre à la place des autres ; tout juste peut-on essayer de comprendre les tenants et les aboutissants d’une décision aussi grave que celle d’une grève de la faim. Je ne me permettrai pas d’approuver ou désapprouver votre décision dans une situation aussi angoissante que celle que vous traversez. Je pense simplement que des organismes sociaux et/ou diverses associations d’aide aux personnes devraient pouvoir vous épauler davantage et vous accompagner plus efficacement. Une grève de la faim est un acte interpellatif grave qui pourrait éventuellement faire avancer vos problèmes, mais est-ce vraiment la seule solution possible ? J’ai toujours beaucoup de mal à appréhender cet acte. <br /> <br /> Une situation telle que celle que vous traversez serait réglée quasi immédiatement si elle venait à toucher un des proches - famille ou amis - de nos « chers » hommes politiques, de droite ou de gauche. C’est certain. Mais quand cela ne les touche pas de près, ils sont souvent très loin des préoccupations essentielles des citoyens et ne font pas grand chose pour leur éviter la dégringolade vers la rue au moindre accident social ; « accident » que chacun de nous peut rencontrer un jour. <br /> <br /> Quelques mots de soutien. Je sais combien ils sont maladroits mais je vous souhaite beaucoup de courage et surtout que la situation puisse s’arranger avant cet acte un peu désespéré qu’est une grève de la faim. Bien cordialement à vous.
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A
Courage Sandrine ! moi aussi je suis de tout coeur avec toi... et j'espère profondément que tu seras entendu avant d'entamer cette grève de la faim... Je t'embrasse bien fort. Aube
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