Les premiers résultats... un mois après

Publié le par Sandrine Féraud

Voilà un mois que je suis de retour à Fréjus.
Un mois que je qualifierai de calme, tout en accomplissant les démarches demandées.
Quelles étaient-elles ?
Je me devais de faire la demande de logement social.
1) Je ne l'avais jamais faite, car l'assistante sociale dépendant du Conseil Général m'avait dit que je n'y avais pas droit !
J'en ai fait deux et l'on m'a tout de suite prévenue qu'il y aurait pour le moins trois semaines d'attente.
2) J'ai refait pour la troisième fois une demande d'aides individuelles et prestations       supplémentaires pour difficultés financières dépendant cette fois de la CPAM. Par deux fois, cette aide m'avait été refusée en raison de la prévoyance accordée par le biais de mon emploi. Ma prévoyance (sourires) me faisant la charité de 275 euros pour cinq mois. Tout ça prêtait à sourire.
 
3) Puis nouvelle convocation chez l'assistante sociale du conseil général où j'étais dans l'obligation de me présenter. Bien que sachant qu'il n'y avait rien à faire, ce que cette assistante sociale me répète depuis de longs mois. Elle m'a précisé qu'en cas d'absence elle noterait sur son papier une non-présentation de ma part. Elle m'a aussi confirmée que je n'avais rien à attendre de ce rendez-vous. Je me suis donc inclinée…
 
Les résultats.
En suivant les conseils des personnes rencontrées au ministère de la Cohésion Sociale, j'ai reçu un dossier pour le logement social vendredi. J'ai donc pris contact avec la personne vue à Paris et je suis donc de nouveau en attente de nouvelles. Toutefois, il semblerait que je doive recevoir deux autres réponses au moins, dont l'une de Fréjus… Attente….
 
Enfin, mon dossier d'aides individuelles a été accepté. Ce mois-ci, j'ai bénéficié d'un complément de salaire auquel j'aurai pu prétendre dès le départ, mais les informations étant tronquées… je ne saurai donc trop recommander d'insister lorsque vous remplissez ces dossiers ! Bien sûr je suis « licenciée » de la sécurité sociale (troisième anniversaire de mon premier arrêt) et perds mes indemnités journalières dès le premier juillet, je n'aurai donc plus cette aide, mais une fois, rien qu'une fois, quelle joie….
 
Du côté de l'assistante sociale du conseil général, pas de séisme, pas de surprise, égale à elle-même. Elle aurait souhaité en savoir plus quant aux gens que j'avais rencontrés. Pour conclure une relation où je n'ai jamais ressenti le plus petit soutien, je lui ai proposé de m'envoyer ses clients, si elle ne s'en sortait pas… (Sourires)….
Je dirai que les choses bougent dans le bon sens, c'est très long, mais ça n'est dû qu'aux administrations qui prennent leur temps. Un courriel envoyé à Paris, n'est traité que trois semaines voire un mois plus tard par le conseil général. Le temps pour lui d'être renvoyé au service de solidarité il faut compter un mois de plus. C'est donc à nous, de bouger cette apathie administrative au risque de passer pour des agitateurs, ça n'est pas autre chose qu'accomplir notre devoir.
 
D'autres démarches sont en cours, je tiendrai le blog à jour au fur et à mesure de toutes les informations que je pourrai recevoir.
Je vais notamment être confrontée à cette inaptitude que je redoutais tant, et selon les premiers renseignements, je ne devrais percevoir aucune source de revenus du premier juillet au 20 août.
Ainsi, je serai à même de vous donner aussi tous les renseignements concernant cette démarche, aussi incohérente que les autres…
Pour tous renseignements que je puisse vous apporter, n'hésitez pas à me contacter.
Dans l'attente de résultats pour Cat et Sara Do.
À très bientôt je l'espère pour d'autres nouvelles…
 
Sandrine

Publié dans Témoignages

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S
Oui, Rémi, oui, cet endroit est un lieu de solidarité et d'échange... oui, on en a besoin et ça fait du bien !kiss muzikal au loin !sara
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S
Merci de votre soutien à tous... Sandrine, est-ce que je peux prendre ce beau poème et le mettre en terragalice  !? il aurait vraiment toute sa place chez moi :-)))
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D
Le poème de Sara, suivi du tien en  réponse, Sandrine, m'ont énormément touchée.Ne pas oublier de raviver la flamme, pour que la solidarité ne meure jamais.Un grand merci à toutes les deux.
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R
Très très très touché par ton poème, Sara Do, un des plus beau, un des plus riche en sens, en tous sens et toutes essences. Il est vrai, l'indifférence est un vice grave qui peut même être une torture dans certains cas, l'indifférence est criminelle à petites doses répétitives ou à forte dose.Ton poème parle de ma vie et je pense de beaucoup d'autres...C'est toutes et tous unis contre l'indifférence, nous détruirons le mur. Car n'y a-t-il pas un lien entre individualisme et indifférence ?J'ai entendu ce soir une journaliste qui parlait de Pologne, disant que le mot solidarité n'était plus à la mode chez eux.Alors que ce blog soit pour nous tous toutes l'occasion de réaffirmer avec tant d'autres : ici la solidarité est à la mode, branchée et super cool !!!Toute mon amitiéRémi-Ange
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S
Je parlerai... Et même mieux que ça ! Je chanterai sur tous les tons, dans toutes les langues, n'importe comment, pourvu que cela chante en émouvance...  Je parlerai… Et même mieux encore ! Je danserai sur le macadam, les pavées, les halls de gare... une danse endiablée, pleine de vie en évidence... Je parlerai… Et même mieux encore ! Je pleurerai sur la survivance et les morts en partance, pour faire surgir le passé, le présent, en sursis, au bord de l'avenir... Je parlerai... Et peut-être qu'au bout des mots, le mur de notre indifférence ne sera plus qu'un lointain souvenir... Je parlerai...  Au mur du silence ! Sara
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S
Sara,Ce n'est pas un mur qui nous arrêteraCe ne sera pas un cri qui résonnera,Un bruit sourd de conscience qui s'éveille,Au sortir d'un interminable sommeilCe mur n'est qu'une façade,Réservé à certaines brigades,De cœurs claudicants, dans un monde surfait,Une élite humaine, personne n'est parfait… (Sourires)Combien sommes-nous de l'autre côté,Plus nombreux encore, je n'ose en douter,L'indifférence sévit par excès de pudeur,Par bienséance, alors, la solidarité se meurt.Il n'est jamais trop tard pour braver les non-sensCe n'est pas utopie, le refus d'indolence,Ne cesse de gronder la rumeur incessanteNos mots défieront les cruelles absentesPasseront de mode, certains mots imposés,Reviendront d'anciens, troublants, inusitésIl ne sera plus vil que penser solidarité,Égalité, fraternité au clair de la témérité.