Les aléas des vacances au détriment encore et toujours de ceux qui ne peuvent pas en prendre.
Tant de mois au service des autres, tant d'heures distillées à aider son prochain.
Le pire pour eux, c'est de souvent revoir le même. Pourquoi ? Mais enfin, ça n'est pas leur faute ?
Et puis l'erreur est humaine non ?
Non, il ne s'agit pas là d'une énorme machine lancée contre vous, il s'agit simplement de sécurité.
Les dialogues, je m'en souviens, parfois même le vernis à ongles à réajuster. Le café. Le changement de poste parce que vous comprenez ça fait deux heures que je suis assise alors…
Et oui que de tracas à effacer, gommer, supprimer, il y a de quoi perdre le goût de vivre.
Allons pas de généralités. Il y en a qui ont la foi, qui prennent conscience de votre situation, un sourire, une attitude différente.
Facile quand on a la foi soi-même !
Mais pour ceux qui galèrent, depuis…. Pour ceux qui perdent grâce « aux vacances » ce qu'il leur restait pour assumer leur simple condition de citoyen en survie, tout prend une autre allure, un autre style. Et oui, pas de vacances pour eux, du premier janvier au 31 décembre, il faut compter. Alors place à Sara et son témoignage, qui vaut celui de toute personne en quête de sa dignité.
Sandrine... toujours en vacances... forcées
Mon contrat avenir ou la vie en rose !!!
La suite, la suite !
Il était une fois une attestation Assedic
Wouihhh...
Il était une fois...
Une petite EVS en fin de contrat à durée déterminée au 30 juin 2007. Jusque-là tout va bien ! Quelques 6 jours plus tard, elle reçoit comme il se doit, sa fiche de paye et un certificat de travail. Jusque-là tout va encore bien. Évidemment, elle s'est incrite auprès de l'assedic de son quartier, comme demandeur d'emploi, dès la fin de son contrat.
C'est alors que la monstrueuse machine Éducation Nationale se met en route et OUPS !!! oublie... de fournir à la petite EVS son attestation Assedic, lui permettant de faire valoir ses droits aux allocations chômages.
Mais alors ! comment cela va-t-il finir !?
Tout simplement ! La petite EVS va passer un temps considérable en communication téléphonique auprès de l'Inspection Académique de son département, pour s'entendre dire que le Lycée Sud, porteur des contrats EVS n'est plus contactable, mais que ce « Cher Monsieur le Proviseur » encore dans le secteur, fait le nécessaire... Deux charmantes personnes vont se préoccuper vainement de la petite EVS, Monsieur le Proviseur enverra finalement 2 certificats de travail, déjà fournis au préalable avec la fiche de paye... taratata... taratata...
Et alors !
Depuis le 20 juillet, plus personne de joignable à la cité administrative. Un gentil répondeur robot humain, vous annonce la couleur du bon chiffre pour obtenir... tel renseignement... tapez sur la touche... Et la case EVS n'est pas enregistrée dans sa programmation...
Il était une fois...Suite et début de la fin !
Une petite EVS : qui ne pourra pas déposer son dossier à l'Assedic de son quartier en temps et en heure pour prétendre à ses droits, qui n'obtiendra aucun revenu à la fin juillet, qui obtiendra un rendez-vous (en urgence) auprès d'une assistante sociale au 26 juillet, tout en sachant qu'une aide sociale se fait à partir d'un dossier qui nécessite un délai d'attente minimum et, qui pour finir, ne sait même pas si elle recevra cette attestation pour le mois d'août...
En fait, ce qu'elle sait la petite EVS ! C'est que, sa banque, elle, n'attendra pas et refusera les prélèvements automatiques EDF, gaz, eau... etc. et qu'en plus pour clore le tout, elle va être interdite de chéquier, carte bleue et mise en rouge à la banque de France...
Moralité ! Alors, elle est pas belle mon histoire...
Tout ça pour une attestation non remise en temps et en heure ! Tout ça pour un emploi de nase à Éducation Nationale !
Alors, elle est pas belle la vie...OUF !!! ma fille passe le mois d'août chez son papa. Sauve qui peut la vie ! ma défaillance sera moins visible et la vôtre aussi...
Sara Do
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