La suite des aléas pour Sara
Inutile de faire une grève de la faim, il suffit d'écrire aux bonnes adresses. Alors pour Sara bonne chance...
A Monsieur le Premier Ministre, François Fillon.
Sablé sur Sarthe, le 24 Juillet 2007.
Dominique Pallardy
72300 Sablé sur Sarthe
Monsieur le Premier Ministre,
Originaire de Sablé sur Sarthe, ville que vous connaissez bien et que vous affectionnez particulièrement. Je me permets de porter à votre connaissance ma situation désespérante :
J'ai effectué un contrat avenir en CCD de 10 mois, comme EVS auprès de l'Education Nationale de la Sarthe. Celui-ci s'est arrêté le 30 juin 2007. J'ai bien reçu par courrier ma fiche de paye et mon certificat de travail, mais pas l'attestation Assedic. Je réclame ce document désespérément auprès du Lycée Sud du Mans et de l'Inspection Académique, où deux personnes mon bien aimablement répondu sans pour autant pourvoir régler le problème, cela n'étant pas de leur ressort. C'est les vacances et maintenant, un répondeur prend lieu et place pour les appels. (Sans cette attestation je ne peux déposer mon dossier aux Assedics.)
J'ai contacté les Assedics, la DDTEFP du Mans où là aussi, des personnes fortement motivées et respectueuses à mon égard, se sont mobilisées pour m'obtenir un rendez-vous en urgence, pour aujourd'hui 15 h, auprès du directeur adjoint de l'Assedic de Sablé qui doit voir ma situation.
La DDTEFP, m'a également informée qu'elle ne pouvait être ordonnateur et intervenir dans cette situation car bien que mon contrat de travail soit de droit privé, mon employeur est une administration. Ce qui fait que je n'ai aucun recours, même pas l'inspection du travail. Pourtant le préjudice est grand, car sans cette attestation, je ne peux prétendre à mes droits aux allocations chômages au 30 juillet 2007 et je suis une femme seule avec un enfant à charge.
J'ai également rendez-vous jeudi 26 juillet prochain à 11 heure, avec l'assistante sociale de mon secteur, Madame C., qui doit éventuellement essayée de débloquer une aide. Mais je ne suis sûre de rien.
Je sollicite votre bienveillance et votre aimable intervention pour m’aider devant ce qui est une aberration administrative et dont malheureusement je fais les frais.
Dans l'attente de votre réponse,
Recevez, Monsieur le Premier Ministre, mes respectueuses salutations.
Dominique Pallardy